Célébration du Bhang
Son
histoire
Médecine de l’Âme et de la Terre
Le Bhang est bien plus qu’une plante. C’est une présence. Une mémoire vivante.
Il est un lien ancien entre l’humain et la plante.
Un dialogue silencieux, tissé de souffle et de lumière.
Le Bhang en est l’un des messagers.
Depuis la nuit des temps, il unit la Terre et le Ciel, le corps et l’esprit, la matière et le subtil.
Forme sacrée du chanvre indien il est utilisé depuis plus de cinq mille ans dans les traditions spirituelles et médicinales de l’Inde.
Un lien entre l’humain et le divin, entre la terre qui nourrit et l’esprit qui s’élève.
À travers cette célébration, je souhaite honorer le caractère sacré du végétal, reconnaître en lui un allié spirituel qui nous enseigne la paix, l’ouverture, la conscience, l’harmonisation.
Reconnu dans l’Ayurveda comme une plante équilibrante, il est honoré pour ses vertus.
Le Bhang nous invite à ralentir, à écouter, à ressentir.
Il ouvre un espace de communion entre le corps, la nature et l’invisible.
Sur le plan du corps, il soutient la détente des muscles, apaise les tensions nerveuses
et ouvre la respiration.
Cette célébration annuelle est une offrande.
Un temps de reliance, de gratitude et de partage.
Un rituel où le souffle, la prière, le chant et la présence s’unissent autour du végétal sacré,
dans le respect des traditions et la pureté de l’intention.
Le Bhang devient ici un pont de lumière entre les mondes.
Un rappel que la spiritualité est vivante dans chaque feuille, chaque souffle,
chaque battement du cœur.
Il est des plantes qui portent en elles le souvenir du divin.
Des plantes qui savent parler au cœur des humains.
Le Bhang est de celles-là.
Depuis des millénaires, dans les traditions de l’Inde ancienne, il accompagne les prières, les méditations, les cérémonies.
Offrande à Shiva, le Bhang relie l’homme au souffle cosmique.
Il apaise le mental, ouvre le regard intérieur et harmonise le corps.
Plante médecine, plante de conscience, il soutient la paix intérieure,
la détente profonde et la reconnexion à l’essence.
Le Bhang enseigne la présence.
Mais au-delà de ses bienfaits, il nous enseigne l’art de la reliance,
cette capacité à ressentir la vie en soi, à communier avec la nature, à écouter l’invisible.
Il murmure à l’âme de se souvenir de son lien sacré avec la Terre.
Chaque feuille, chaque graine porte la vibration du Vivant :
une intelligence végétale qui soigne, équilibre et élève.
Un espace où l’on se souvient que la plante est un être de conscience,
porteur d’une sagesse vivante.
Un espace de prière, de gratitude et de présence, où le végétal devient guide et miroir.
Dans la tradition, le Bhang se prépare sous forme de Lassi, une boisson sacrée
à base de lait, d’épices et d’herbes.
Le lait symbolise la pureté et la douceur de la Mère, il adoucit et accueille la puissance du végétal.
Les épices : cardamome, gingembre, cannelle activent le feu digestif et réveillent la clarté.
La plante ouvre la conscience.
Cette offrande liquide unit le corps et l’esprit.
Ensemble, ils créent une alchimie subtile, un élixir de présence et de gratitude.
Le Bhang y dépose sa sagesse, apportant ouverture, présence et ancrage.
Cette union des éléments : terre, eau, feu, air et éther devient un véritable élixir d’équilibre.
Boire le Bhang Lassi, c’est entrer en prière avec la nature.
C’est reconnaître en soi la même sève qui coule dans les arbres, la même lumière
qui circule dans chaque forme de vie.
C’est un acte d’union, un geste sacré, un retour au centre.
Ainsi, à travers la célébration du Bhang, nous honorons la plante,
la Terre et l’esprit de l’humain.
Nous nous souvenons que le sacré n’est pas à chercher ailleurs.
Il respire ici, dans le végétal, dans le souffle, dans le cœur.
Traditionnellement, il est consommé dans les moments de prière, de célébration ou de méditation, toujours avec respect et conscience.
Boire le Lassi de Bhang, c’est inviter en soi la médecine du lien :
entre soi et la nature, entre matière et esprit, entre humain et divin.
Cette rencontre annuelle est une invitation à ralentir,
à ressentir et à honorer la mémoire du vivant.
Un temps hors du temps, dédié à la beauté du lien entre l’humain et le végétal, entre la conscience et la Terre.
Le souffle du Cœur Vert